Comme partout ailleurs, les inégalités homme-femme sont également visibles dans le football. Malgré le nombre croissant des femmes qui pratiquent ce sport, l’écart demeure encore grand avec la gente masculine. Selon un sondage de l’Insee paru en France, 45% de femmes âgées de 16 ans pratiquent le sport en 2015 alors qu’ on était encore à 40% en 2009. Selon la même étude, « le manque de temps ou la faible médiatisation du sport féminin peuvent expliquer la moindre pratique physique ou sportive des jeunes femmes ».
Les raisons invoquées pour expliquer ces différents écarts sont multiples
Le facteur récurrent chez les femmes est l’insuffisance de temps car le devoir sacré les interpelle à tout moment. Quand elles ne sont pas au travail, elles exercent des tâches ménagères.
De plus, la pratique sportive entre les hommes et les femmes n’est pas la même au sein des ménages :
- (1 point) pour les couples sans enfant
- (4 points) pour les célibataires
- (8 points) en disgrâce pour les femmes en couple avec enfants.
La faible médiatisation du sport féminin constitue aussi un facteur d’inégalité. En effet, les représentations télévisuelles du sport chez les femmes représentent moins de 20% par heure. D’autre 
part, trois fois plus d’hommes que de femmes participent à des compétitions. En 2015 par exemple, 17% des femmes s’étant lancées dans une activité physique ont disputé au moins une compétition alors que cette participation est de 52% pour les hommes. Toujours selon l’Insee, cette situation s’explique par un manque d’engouement chez celles-ci, d’autant plus qu’elles ne s’y intéressent guère. Pourtant, elles disposent des compétences requises pour animer les compétitions en tout temps et en tout lieu. La question qui se pose alors est de savoir si elles doutent de leur capacité ou bien si elles ont peur de subir des accidents. Heureusement que certaines femmes ne considèrent plus le sport comme un sujet tabou.
Même dans les disciplines considérées comme mixtes (marche ou natation), les femmes sont moins nombreuses et même dans les sports collectifs où le prix de la chaussure de jeu est le même pour tous, il y a une pratiquante sur cinq sportifs. Par contre, dans les disciplines comme la danse (62%) et la gymnastique (79%), les femmes sont fortement représentées.
Les valeurs que véhicule le sport influencent grandement le choix et la pratique de certains sports. Ainsi, les filles choisiront les sports qui exaltent la grâce, la souplesse et l’activité alors que les garçons se dirigeront vers ceux qui prônent l’endurance ou l’esprit de compétition. Cela fait que plus d’une personne sur deux pense que certains jeux restent l’affaire des hommes. Au fil du temps, cette pensée devrait évoluer pour intégrer les femmes davantage.